Pourquoi il est fort probable qu’il y ait de la vie dans l’univers
Il y a des milliards d’années, lors de sa formation, la Terre n’était qu’un amas de roches spatiales qui se sont percutées et agrégées pour former une boule de plus en plus compacte. À sa surface, il n’y avait ni air, ni eau, ni atmosphère contenant des gaz. Quant à la vie, elle était inexistante, car même les conditions nécessaires à son apparition n’étaient pas encore réunies. Il a fallu des millions d’années pour que ces conditions se mettent en place. Mais une fois que cela s’est produit, un heureux hasard a mis cette masse cosmique sur la trajectoire d’un ou de plusieurs astéroïdes contenant des échantillons de vie, molécules organiques ou des formes de vie primitive, probablement mêlés à de la glace. Cette hypothèse, appelée la « Panspermie » est l’une de celles avancées par la communauté scientifique internationale pour expliquer l’apparition des premières chaînes d’ADN biologique sur Terre.
Mais ce hasard nous permet de faire une autre déduction fascinante : l’embryon de vie accroché à cet astéroïde devait provenir d’une source plus importante, comme un spore de champignon venant d’une souche mère. Il est donc très probable qu’il y ait eu d’autres « rejetons », et même une multitude, pour qu’au moins l’un d’entre eux parvienne à survivre dans le vide spatial, tel un spermatozoïde dans le corps de la femme. Nous pouvons alors faire l’hypothèse suivante : ces autres embryons transportés par des astéroïdes ont, eux aussi, pu féconder d’autres planètes il y a des milliards d’années. Cette longue durée a pu permettre l’apparition de la vie, voire même de la vie intelligente, sur des dizaines d’autres planètes.
L’univers contient des milliards de galaxies, chacune composée de millions, voire de milliards de systèmes planétaires. Statistiquement, il est improbable que la Terre soit la seule planète où les conditions propices à l’apparition de la vie se sont réunies. Si cela a pu se produire ici, il est tout aussi plausible que cela ait pu se produire ailleurs.
De plus, la résilience de la vie sur Terre, capable de survivre dans des conditions extrêmement hostiles, comme dans les profondeurs des océans, les lacs acides ou les déserts glacés, indique que la vie pourrait être plus adaptable qu’on ne le pensait, augmentant ainsi ses chances d’apparition dans divers environnements extraterrestres. Enfin, l’âge de l’univers, qui est d’environ 13,8 milliards d’années, offre une vaste période pour que la vie apparaisse, disparaisse, et réapparaisse en de nombreux endroits.
En somme, la combinaison de la vastitude de l’univers, de la diversité des environnements possibles, de la résilience de la vie, et du concept de panspermie rendent non seulement plausible, mais probable l’existence de la vie ailleurs. Il est même envisageable que plusieurs « sources » de vie aient semé des dizaines de planètes à travers l’univers.