Etre intelligent, est-ce vraiment le fait d’avoir des bonnes notes à l’école?
On peut assimiler l’intelligence au fait d’avoir des bonnes notes à l’école, mais cette intelligence là est une intelligence scolaire, une sorte d’adaptabilité qui nous rend capable de comprendre ce que veut l’enseignant et le système qui nous entoure dans lequel cet adulte enseigne, et de cocher les bonnes cases du contrôle pour optimiser notre valeur aux yeux de ces critères.
Mais il existe une capacité qui permet de voir au-delà du système, faite plutôt d’empathie et de diplomatie, qui nous rend capable de notifier au professeur, en bas de la feuille du contrôle, avec une clarté brillante, qu’il se trompe, et qu’on peut voir les choses autrement et de manière bien plus efficace. Certains appellent cela le génie.
Dans notre système actuel, on assimile l’intelligence aux notes scolaires car ces chiffres, moyennes et statistiques qui accompagnent l’individu tout au long de son enfance et de sa jeunesse sont ce qu’on a trouvé de plus simple pour quantifier ce qui nous dépasse, à savoir, la chose précise avec laquelle nous quantifions et nous cartographions: l’esprit. Et ce n’est là qu’une infime partie de toutes ses capacités.
Je pense que nous nous fiions à ce système scolaire pour définir nos capacités individuelles parce que la réalité scolaire est une chose partagée par plus de 90% de la population, ce qui n’est pas forcément le cas des lieux d’étude des sciences psychologiques où l’on a davantage l’habitude de décortiquer le concept d’intelligence.