Personne assise, le visage dans les mains, exprimant une émotion intérieure.

La maladresse sociale peut cacher une prise de risque

|

Il nous est tous arrivé, un jour, de blesser ou d’être blessé par des paroles maladroites. Parfois, on blesse sans même qu’on s’en rende compte.

Quand la blessure n’est pas intentionnelle, elle peut révéler une prise de risque : celle d’avoir osé dire quelque chose dans un moment sensible, où la vérité et la délicatesse semblaient difficilement conciliables.

Cela arrive souvent lorsqu’on cherche à exprimer quelque chose d’inhabituel, en tentant d’être à la fois juste et diplomate. Et pour ça, il faut du courage de sortir de la zone (un de mes amis aurait plutôt dit « étendre la zone ») de confort des propos que l’on tient habituellement.

Est-ce que j’écris cela pour susciter le pardon — chez moi, comme chez l’autre ? Pas forcément. Le pardon me semble moins nécessaire si l’on part du principe que personne n’agit avec de mauvaises intentions, mais seulement pour répondre à un besoin.

Et dire des choses importantes à ceux qui nous sont chers peut parfois être difficile. Mais avoir plus de sens qu’être trop gentil (comme je l’ai écrit dans cet article).

En fait, j’écris plutôt cet article pour inviter à prendre du recul, à voir la maladresse comme une tentative d’expression plutôt qu’une faute.

On se blesse facilement quand on manie une arme qu’on ne maîtrise pas. Et le langage peut être une arme — ou un outil — selon la manière dont on le considère et dont on s’en sert.

Et aussi ..

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *