Matériel et spirituel: les deux faces d’une même pièce
On a beaucoup tendance à séparer le matériel du spirituel.
D’un côté la matière tangible, et de l’autre « l’esprit », qui échappe à la compréhension de l’homme même si ce dernier l’étudie depuis toujours. Mais comment appréhender une chose avec laquelle, justement, on réfléchit? Pour nommer le spirituel, et le matériel, il faut pouvoir en être conscient. C’est une distinction qui s’est effectuée dans l’esprit de l’homme.
Depuis l’aube des temps (si aube des temps il y a, d’ailleurs), l’être humain observe, teste et modifie la réalité pour l’adapter à ses souhaits. Certains pourront dire que le 20e siècle (l’un des plus matérialistes qui n’ait jamais existé) a vu ce phénomène monter à son apothéose. D’après les archives humaines, il n’y a jamais eu autant d’inventions que pendant cette période, et elles n’ont jamais autant modifié notre société. Il y a encore deux cents ans, il était inconcevable pour l’homme de s’élever dans les airs. Encore moins que des milliers d’appareils énormes traversent le monde tous les jours, emmenant à leur bord des centaines de passagers.
Ces inventions sont celles de l’esprit, elles y sont nés et y ont pris forme peu à peu. Le désir et l’expérience les ont conçu, peu à peu. Il y a du spirituel dans le beau matériel, comme le clic d’un DVD que l’on insère dans sa boîte, ou bien encore le ronronnement d’une fermeture éclair autour de son enveloppe de cuir.
Lorsqu’un homme travaille pour assurer la subsistance matérielle de son foyer, il le fait car il pense à sa famille. Sans aller jusqu’à parler d’amour, on peut tout de même noter qu’il a conscience du besoin de son entourage, et de la nécessité de travailler dans ce but.
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