« Tout le monde veut vivre ça » (attention spoiler)
Le Diable s’habille en Prada raconte l’histoire d’Andy, une jeune journaliste ambitieuse qui décroche un poste d’assistante personnelle auprès de Miranda Priestly, redoutable rédactrice en chef d’un magazine de mode. Ce milieu exigeant et superficiel va profondément transformer Andy.
À la fin du film, Miranda (Meryl Streep) affirme à sa secrétaire Andy (Anne Hathaway) que tout le monde voudrait vivre « comme ça », entouré de luxe et de prestige. Dans cette scène, elles portent des robes haute couture et voyagent dans une somptueuse Mercedes.
En réponse, Andy démissionne, refusant de devenir l’héritière spirituelle de Miranda. Ce choix pourrait laisser penser que responsabilité et dédain sont indissociables. Mais est-ce vraiment le cas ? Pas forcément. Être confronté au pouvoir ou au luxe ne signifie pas perdre ses valeurs. Ce sont nos choix qui comptent, pas un destin inévitable.
La preuve : en quittant la voiture, Andy porte une robe qui rehausse son style et symbolise son évolution. Son expérience, loin de la corrompre, l’a transformée. Elle en sort plus élégante et confiante.
Ce moment montre que richesse et prestige ne sont pas intrinsèquement mauvais. Tout dépend de ce qu’on en fait. Rester ou partir importait peu : Andy s’était déjà élevée.