Un jeune prince regarde un château illuminé tandis qu’il s’apprête à rejoindre des artistes itinérants autour d’un feu.

Un discours peut en cacher un autre

Saviez-vous que je n’écris pas seulement des articles de blog ? Comme je sur la page d’accueil de Tissage de sens, je suis aussi écrivain.

Mon premier roman, encore en révision éditoriale, raconte l’histoire d’un prince, Elindo, qui, la veille de son couronnement, refuse un rôle dont le poids lui semble écrasant et s’enfuit dans la nuit avec des artistes itinérants. Ce point de départ peut prêter à sourire, surtout pour des adultes habitués aux responsabilités. Il cache pourtant une question plus profonde : celle du rapport au sens, au désir et à ce qui nous fait réellement vibrer.

Ce récit est souvent lu comme la critique d’une génération jugée « enfant gâtée », incapable d’assumer ses devoirs. Mais cette lecture en dissimule une autre. Et si le problème n’était pas le refus de la responsabilité, mais une responsabilité mal comprise ? Courir après toujours plus — plus d’activités, plus d’objectifs, plus de reconnaissance — peut être le signe qu’on ne sait plus vraiment savourer ce que l’on vit.

Écrire cette histoire, c’est interroger cette tension : entre ce que la société attend de nous et ce que nous sentons juste intérieurement. Fuir n’est pas toujours renoncer ; cela peut aussi être une tentative de redéfinir sa place.

J’écris ce roman parce que cette question me traverse, comme beaucoup d’autres : comment trouver sa place sans se perdre soi-même ? Et vous, vous sentez-vous parfois un peu Elindo ?

Et aussi ..

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