Une histoire de cercles

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Le monde est vaste, et il y aura toujours quelqu’un pour nous accueillir dans son cercle. C’est précisément pour cette raison que je ne peux plus ouvrir mon cercle à n’importe qui.

Longtemps, je me suis sentie exclu. Je passais mes journées avec d’autres exclus. Je les reconnaissais immédiatement : ceux qui, par choix ou par défaut, restaient à la marge. Ceux qui attendaient seuls à la porte d’une salle de classe ou erraient sans jamais vraiment appartenir à un groupe. Ces personnes, on les sent « à problèmes ». Quelque chose en elles dérange, et les autres n’en veulent pas. Mais moi, je les accueillais. Parce que, quelque part, j’étais comme elles.

Mon cercle, ce n’était pas Le Cercle, celui de l’humanité où nous sommes tous inclus de fait, mais qui, parfois, semble si étroit qu’il nous étouffe, ou si immense qu’on s’y perd. Non, mon cercle était plus intime, mais souvent épuisant, rempli de gens que j’aimais par habitude ou par nécessité, et non par choix.

Aujourd’hui, sans vouloir renier l’accueil que l’on m’a fait par le passé, je cherche autre chose. Un cercle qui me nourrit, qui me redonne de l’énergie dès que j’y entre. Pas celui qu’on m’a dit de construire parce que « c’est normal, tout le monde fait ça ». Non. Je veux un cercle où je peux plonger sans peur, sans jugement, sans devoir me conformer. Un cercle où je me sens neuf, flamboyant, débordant d’énergie.

Pour cela, je dois le construire avec soin. Je dois l’entourer des choses que j’aime vraiment et des personnes qui comptent, celles que j’aime profondément et instinctivement, pas par obligation ou tiédeur. Je parle de ces gens qu’on adore dès le premier regard et qu’on admire encore vingt ans plus tard, sans effort.

Vous n’y croyez pas ? Moi si.

Et si vous doutez, peut-être est-il temps de repenser votre propre cercle.

Et aussi ..

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