Y a-t-il vraiment aucun étranger sur Terre ?

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La fin du 20ᵉ siècle a vu émerger des mouvements altermondialistes, visant à abattre les frontières, accueillir les réfugiés et promouvoir l’unité entre les peuples. Ces frontières, souvent synonymes de préjugés, de haine et de guerre, semblaient un obstacle à la paix.

Mais, soyons réalistes : nous connaissons parfois à peine les voisins de notre propre rue. Alors, comprendre et accueillir pleinement des habitants d’autres pays ? N’est-ce pas là une tâche titanesque ?

Et pourtant, il y a quelque chose de rassurant dans le fait de se considérer comme des étrangers entre nationalités, cultures et peuples. Reconnaître nos divergences, c’est accepter la richesse et la complexité de l’humanité. Nos relations ne sont pas faciles ni simplistes, et c’est justement cette diversité qui rend notre monde fascinant.

Mais peut-être que le plus grand étranger que nous rencontrons dans notre vie, c’est nous-même. Cette idée peut nous apaiser : si nous sommes toujours un peu étrangers à notre propre nature, cela signifie que notre potentiel et notre essence dépassent ce que nous connaissons déjà. La diversité, qu’elle soit entre cultures ou au sein de notre propre être, est une invitation à grandir et à découvrir encore davantage.

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